Danse Orientale et Danse Fusion Tribale

Pourquoi parler Danse sur un site de micromacramé ?

Parce qu’il s’agit de l’âme de ce site… Le sujet n’est pas d’écrire un article exhaustif sur la Danse Orientale ou la Danse Fusion Tribale. Il en existe de plus complets dont vous trouverez la référence en fin de page.

Mais je ne pouvais pas vous proposer mes créations sans évoquer ces disciplines qui sont mes sources quotidiennes d’inspiration ! Et peut-être ainsi vous donner envie de découvrir leur magie…

En effet, la Nature a guidé mes premiers pas dans la vie (Qui suis-je ?) et c’est sans doute l’amour profond que je lui porte qui est à l’origine de mon coup de foudre pour le micro-macramé. Car donner vie à de beaux bijoux avec pour seules matières brutes des fils et des pierres naturelles, voilà qui me parle de déserts, de cours d’eau, de forêts, de retour à l’essentiel… 

Pour autant, la danse a été une étape-clé dans ma vie en me faisant renouer avec ma créativité. Certes, étant petite fille, je rêvais comme beaucoup d’autres de ballerines et de tutus ; mais il en fut autrement puisque j’ai pratiqué le basket-ball pendant plus de dix ans ! La découverte de la danse orientale (sur le tard !!) fut une véritable révélation ! Relever le défi technique du mouvement tout en laissant s’épanouir l’émotion, la sensualité… je ne connais rien de plus exaltant, de plus passionnant !

La danse appelle la scène… Me voilà donc à imaginer de fabuleux costumes, et à tenter de reproduire avec ma machine à coudre les tenues que j’ai en tête. Je savais tout juste coudre un drap à mes débuts : l’exercice était donc difficile, voire périlleux (il faut pouvoir danser avec ce costume !), mais que de bonheur à laisser s’exprimer à nouveau cette créativité enfouie sous le quotidien ! J’avais pourtant passé toute mon enfance à créer des habits originaux pour ma poupée, le plus souvent au crochet, technique que m’avait apprise ma grand-mère (Tiens donc, des fils, déjà !). Qui dit costume de scène dit accessoires et bijoux, particulièrement nombreux et importants lorsqu’il s’agit de Danse Orientale : j’ai commencé à improviser des parures, mais je n’ai découvert le micro-macramé qu’en 2020. L’univers de la Fusion Tribale, si riche, multiple, foisonnant, qui va du style ethnique au gothique en passant par le burlesque,  le moderne ou le baroque, nourrit désormais mon imaginaire et m’inspire la plupart des bijoux que vous trouvez sur Triball.

Pas de limite à la technique, aucune entrave à mes rêves… C’est un air de liberté qui souffle sur Triball !

La Danse Orientale

La Danse Orientale se pratique depuis des siècles et serait d’origine religieuse, liée aux rites de la terre et de la fécondité. Elle se décline selon de multiples styles (Baladi, Sharqui, Saïdi…) qui ont pour point commun des mouvements basés sur l’isolation de chaque partie du corps (bras, buste, hanches…) sur des rythmes lents ou saccadés. La danse orientale met l’accent sur la mobilité du bassin et sur une gestuelle sensuelle et fluide. Principalement dansée par des femmes (mais les hommes peuvent aussi exceller dans cette discipline), elle connaît actuellement un essor fulgurant dans le monde occidental alors qu’elle est rejetée et reniée dans la plupart de ses pays d’origine, où les danseuses sont malheureusement souvent assimilées à des prostituées et mises au ban de la société…

La danse orientale, initialement spontanée et improvisée, a pris sa forme actuelle au cours de la première moitié du vingtième siècle en Egypte. Elle y devient populaire après la création de salles de spectacles et cabarets, et devient l’objet d’un enseignement plus codifié. Elle puise dans d’autres danses (ballet classique, samba…) divers éléments de chorégraphie et s’enrichit jusqu’à la forme que nous connaissons actuellement. Loin d’être figée, la danse orientale moderne fusionne avec le tango, les rythmes sud-américains ou polynésiens pour se renouveler et séduire un public toujours plus large.

Danseuse orientale

La danse Fusion Tribale

Tableau Rachel Brice

Rachel Brice

Dérivée de la danse orientale, l’ATS (American Tribal Style bellydance) est née en Californie à la fin dans les années 1970-1980 et cherche à retrouver les origines de la danse orientale, notamment ses racines tziganes. Elle s’inspire également de la danse indienne et du flamenco. Cette danse de groupe, basée sur une semi-improvisation codifiée, évolue jusqu’au début des années 2000 pour donner naissance à un nouveau style : la Fusion Tribale.

Basée sur des isolations très fines des différents groupes musculaires, ce style est popularisée à ses débuts par de très grandes danseuses comme Rachel Brice ou Zoé Jakes. La fusion tribale est surtout caractérisée une esthétique très libre, tant pour la danse que pour les costumes. Du burlesque au dark fusion, qui emprunte beaucoup au style gothique, jusqu’à un style plus urbain inspiré du hip-hop, cette danse offre à chacun un immense espace de créativité…

Sources : wikipédia, et ce bel article écrit par Elisa Lhortolat : « Qu’est-ce que la danse tribale fusion »